– Notre dossier spécial aujourd'hui
s'intéresse à l'intelligence artificielle. Nos chercheurs s'efforcent de la
développer pour améliorer les soins ou l'aide aux personnes. Mais cette
intelligence, qui devient de plus en plus autonome, faut-il en avoir
peur ?
– C'est vrai que ça fait un peu film de science-fiction.
Effectivement, on peut se demander si cette intelligence ne va pas un jour
dépasser l'homme.
– Alors on l'utilise pour quoi cette
intelligence ?
– Eh bien, par exemple, quand vous utilisez la
reconnaissance vocale pour donner un ordre à votre smartphone, vous faites
appel à son intelligence artificielle. On la trouve aussi beaucoup dans le
domaine de la médecine car elle y est très utile. Elle permet d'obtenir des
diagnostiques plus précis.
– Elle pourrait donc remplacer les médecins, les
enseignants ou les journalistes ?
– On n'y est pas encore… mais l'ordinateur arrive aujourd'hui à
se poser lui-même des questions et à y chercher des solutions. C'est ce qui se
passe par exemple pour les voitures sans conducteurs. À l'avenir, les avions ou
même les fusées pourraient être pilotés par des intelligences artificielles.
– Justement, si elles ne peuvent pas voir, comment elles
se dirigent ?
– Elles détectent un certain nombre de points dans
l'espace et les associe à des images trouvées sur Internet. C'est un processus
extrêmement rapide.
– Et, il n'y a aucune limite à ces intelligences ?
Elles sont toujours plus efficaces que l'homme ?
– Oui et non. Aux échecs, par exemple, l'intelligence
artificielle peut perdre la première partie mais elle enregistre les données et
finit par gagner. Il y a tout de même un
danger : que l'intelligence artificielle aille trop loin. Par exemple,
pour éradiquer une épidémie, elle pourrait décider de tuer les porteurs du
virus…
– Oui, vu comme ça, ces intelligences sont plutôt effrayantes…