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Éditions Didier, 2016
FLE
Bilan compréhension orale
adultes
2

BILAN compréhension orale

Écoutez ce micro-trottoir et répondez aux questions.

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  1. a. Cette émission rend compte des résultats d'une enquête :

    • Sur l'engagement des jeunes au service de la nation.
    • Sur le bénévolat associatif chez la génération Y.
  2. b. La majorité des jeunes interrogés est :

    • Opposée à un service civique obligatoire.
    • Favorable à un service civique obligatoire.
  3. c. Les jeunes de la génération Y sont réputés à tort comme :

    • Hostiles à toute autorité.
    • Ne pensant qu'à eux.
  4. d. Les trois personnes interrogées argumentent en faveur :

    • d'un encadrement par l'État de l'engagement des jeunes.
    • d'un service obligatoire pour tous pour les moins de 34 ans.
  5. e. Classez dans le tableau les opinions de chaque personne interrogée.

     
    … a trouvé sans intérêt la journée d'appel obligatoire.
    … souhaiterait aider les gens en difficulté sur le terrain.
    … voudrait s'engager à l'étranger.
    … refuse de combattre.
    … ne connaissait pas l'existence du service civique.
    … voudrait s'engager en France.
    … n'est pas prêt(e) à obéir.
    … considère le service militaire comme rétrograde.
    … voudrait améliorer la situation des migrants à leur arrivée.
    … est dans la force de l'âge.
    … a failli devenir militaire professionnel.
    …a une image positive des jeunes.
    Émilie
    Thibault
    Marc
 Transcription 

Journaliste : On dit souvent de la génération Y qu'elle n'est pas engagée et plutôt en quête de satisfaction personnelle. L'enquête « Génération jeunes » a demandé aux moins de 34 ans s'ils étaient pour le service militaire ou civique obligatoire. Même si le « non » domine – aussi surprenant soit-il ! – 37 % des jeunes ne s'opposeraient pas à un engagement civique obligatoire. Voici l'opinion de trois personnes sur ce sondage : Émilie et Thibault, un jeune couple d'une vingtaine d'années, et Marc, quinquagénaire.

Émilie : J'ai participé à la « Journée défense et citoyenneté » obligatoire l'année dernière. Ça ne sert à rien : c'est une perte de temps. En revanche, je serais prête à m'investir quelques mois dans une mission vraiment utile, avec une dimension humanitaire, comme aider les populations en situation de grande détresse à l'étranger, dans les zones sinistrées. Mais, je ne me vois pas du tout prendre les armes ! L'armée, c'est aussi la protection des populations, non ? Sinon, j'envisage de faire du bénévolat dans une association.

Journaliste : Et que pensez-vous du service civique qui permet aux jeunes de s'engager volontairement entre 6 et 12 mois pour la collectivité ? Ça vous tenterait ?

Émilie : Le service civique ? Ah, eh bien, je n'en avais pas entendu parler… Mais effectivement, ça me semble très bien correspondre à mes attentes. Je vais me renseigner. Merci de l'info !

Journaliste : Et vous, Thibault ? Prêt à vous engager pour l'État et vos concitoyens ?

Thibault : Je pense qu'il faudrait que les jeunes soient plus sensibilisés à la citoyenneté, aux droits et aux devoirs qui y sont liés. Mais hors de question de me soumettre à des ordres idiots au service militaire ! Ce serait un retour en arrière. Mais moi aussi je veux bien m'engager autrement, dans un cadre national et étatique, dans le secteur social, pour que les réfugiés soient accueillis plus dignement par la France et les pays européens, par exemple. Mais si les jeunes se sentent contraints par l'État d'aider les autres, ils ne le feront pas de bon cœur. Alors que le don de son temps et de soi doit être quelque chose de spontané.

Journaliste : Marc, pensez-vous qu'il faille rétablir le service militaire ou instaurer une alternative sous la forme d'un service civique ?

Marc : Jeune, j'avais été affecté par l'armée à la garnison de Besançon. Non seulement ça a été pour moi une véritable école de la vie mais, alors que j'étais à l'âge bête, j'ai compris ce que ça voulait dire que de s'engager collectivement pour une cause qui dépasse l'individu. J'ai d'ailleurs hésité à m'engager et puis j'ai choisi l'enseignement ; en tout cas, je trouve regrettable que les jeunes d'aujourd'hui ne soient pas soumis par le gouvernement à autre chose que la journée d'appel obligatoire. Ils sont beaucoup moins individualistes que ce que disent les médias. Je les connais bien avec mon métier : ils sont foncièrement généreux et toujours heureux de se rendre utiles.


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